Trois questions à Rodolph Menten, Directeur Général France de Myads

En 2024, Digiday évoque 26,8 milliards de dollars gaspillés en programmatique. Que révèle ce chiffre ?
Ce chiffre met en lumière un problème structurel que l’on connaît depuis longtemps : une partie significative des investissements part dans des environnements à faible valeur ajoutée. MFA, inventaires opaques, impressions non visibles… Autant d’écueils qui minent l’efficacité des campagnes. Le plus préoccupant, c’est que ces pratiques affaiblissent la confiance entre marques, agences et partenaires technos.

Comment Myads aborde-t-il cette question de la transparence ?
Chez Myads, nous avons fait un choix clair : privilégier uniquement les inventaires premium et brand-safe. Ce n’est pas un positionnement marketing, c’est une exigence opérationnelle. La transparence est totale sur les environnements de diffusion. C’est cette rigueur qui nous permet de collaborer sereinement avec nos clients, en leur garantissant que chaque euro investi bénéficie à leur marque.

Peut-on encore réconcilier performance et confiance en programmatique ?
Oui, mais cela suppose de renverser certaines logiques. Plutôt que de chercher à acheter au plus bas coût, il faut s’interroger sur la valeur réelle de chaque impression. La performance ne doit pas se construire au détriment de la qualité. C’est en instaurant des critères stricts de diffusion, en exigeant de la visibilité et en bannissant les inventaires douteux que l’on recrée de la confiance — et donc de la performance durable.

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