Partenariat, pilotons le 1+1=2 avant de fantasmer le 1+1=3 (MO&JO)

Benoit Maux, MO&JO

Si le marketing digital est probablement le secteur qui détient le record planétaire des acronymes de type CPM, CRM, DSP, etc., le marketing plus général est par contre indéniablement un maître en la matière, des phrases parfois un peu clichées et souvent, carrément creuses. Ces formules ou recettes sont supposées présenter d’une manière simplifiée un concept quasi révolutionnaire. Le fameux 1+1=3 en est un parfait exemple. Derrière cette formule mathématiquement discutable, se cache le principe que si deux entités joignent leurs forces, le résultat obtenu serait supérieur à la somme des parties engagées. 

Bien mal acquis ne profite jamais

La liste des acquisitions qui se sont soldées par, au mieux, l’abandon de l’entité acquise et au pire la banqueroute, est tellement longue que l’on en viendrait même à penser qu’il ne faut surtout pas chercher à “partenariser” avec qui que ce soit. Mais tel n’est pas mon propos, car bien au contraire, et encore plus au niveau opérationnel d’ailleurs, des actions tactiques marketing peuvent fréquemment déboucher sur de véritables succès. L’exemple d’Apple et Nike est désormais un cas classique autour de cette collaboration entre l’utilisation de l’Apple Watch et l’accès à différents services via le Nike Run Club. Au final, les utilisateurs sont satisfaits et un pont marketing a alors pu être créé entre ces deux marques iconiques. Il n’est pas cependant certain que le responsable marketing de Nike, par exemple, initiateur de ce projet, ait pour autant débarqué dans le bureau de Steve Jobs en déclarant “Steve, j’ai la bonne formule, 1+1=3”.

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

En tant que chimiste, ce cher Lavoisier avait indéniablement le sens de la formule. En attendant, il est communément reconnu que cette citation n’est absolument pas de lui et qu’elle a été créée au fil du temps, probablement par des spécialistes qui trouvaient nettement plus simple d’expliquer ainsi le concept effectivement élaboré par ce cher Antoine. Mais si l’on revient à notre histoire de partenariat, cette fameuse loi peut effectivement ponctuellement s’appliquer. Quand Air France et American Express s’associent, leur cœur de métier ne change absolument pas. Ces deux sociétés cherchent à transformer une expérience de voyage en fidélisant une clientèle aisée. Mais chaque partenariat est par essence unique et ne peut donc en aucun cas se résumer à une simple formule, aussi séduisante et simpliste soit-elle. 

Un premier chapitre d’une nouvelle histoire

Chez MO&JO, nous tenons à avoir une approche non pas révolutionnaire, mais pragmatique de la mise en place des partenariats. Dans la fameuse équation 1+1=3, nous nous positionnons au niveau du signe +. Notre souhait est de mettre en relation, grâce à notre plateforme gratuite : Mojo Partner, mais aussi et surtout grâce à nos équipes, des sociétés, des associations, lieux culturels et organismes de formation qui pourront travailler ensemble. Chacun peut se concentrer sur son cœur d’activité et se créer des opportunités supplémentaires, différentes, avec des projets communs qui profiteront à leurs clients ou membres et qui pourront finalement être bénéfiques à l’ensemble des protagonistes. Humblement, nous pourrons alors affirmer que ce petit + aura permis d’écrire le premier chapitre d’une histoire commune.
Tout le monde à un potentiel partenarial à exploiter ! Et vous ?

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