Les points clés à retenir du Webinar Focus du 9 octobre 2020
Le vendredi 9 octobre, Ratecard organisait son premier webinar Focus, le nouveau rendez-vous qui rassemble les acteurs de la publicité digitale autour des sujets phares du marché. Voici les points clés à retenir des interventions.
Acquisition digitale haut de tunnel : la stratégie gagnante pour réussir sa fin d’année ?
Intervenant : Alban Peltier, CEO d’AntVoice
Comme nous l’expliquait Alban Peltier, CEO, d’AntVoice : “aujourd’hui, les CMO allouent à peu près 70-80 % de budget au milieu (Search) et au bas de tunnel (retargeting)”.
Le problème de ce fonctionnement c’est que :
- la pression marketing exercée auprès des utilisateurs est très forte sur ces deux leviers et les ROI sont plus durs à obtenir en raison de la forte concurrence, d’autant plus lors des temps forts tels que les fêtes de fin d’année
- l’annonceur ne s’intéresse pas assez au consommateur et les signaux faibles d’intention qui permettraient de lui proposer un produit pertinent en amont du tunnel ne sont pas assez analysés
- les acteurs qui ont contribué à diriger le consommateur en haut de tunnel ne sont pas rétribués
Pour AntVoice, la solution c’est d’utiliser l’IA et le Machine Learning pour :
- analyser des milliards de signaux faibles tous les mois pour créer des parcours qui représentent un comportement qualifié et identifié comme étant celui de quelqu’un qui a transformé pour ensuite proposer un produit pertinent à chaque individu
- prédire les intentions d’achat et atteindre les consommateur en haut de tunnel où il y a moins de concurrence
Les annonceurs maîtrisant beaucoup moins le haut de tunnel, il ne leur restera ainsi plus qu’à faire appel à un tiers de confiance pour mesurer l’efficacité de la campagne.
TCF V.2, impressions fantômes : comment les éditeurs peuvent-ils limiter les pertes de revenus ?
Intervenants : Thomas Objois, CEO & Co-founder et Julien Galim, Manager Director & Co-founder de Bcovery
TCF v.2, impressions fantômes,… Les revenus des éditeurs sont menacés. Une réalité que Bcovery a confirmé lors de son intervention.
Le constat est que :
- tous les éditeurs sont aujourd’hui confrontés à des impressions fantômes (impressions blanches) qui ont un impact négatif sur leurs revenus
- les éditeurs ne connaissent pas l’ampleur du problème car à ce jour il n’existe pas d’outil permettant de mesurer de façon concrète et précise ces impressions fantômes sur leur site
- depuis la mise en place du TCF v2, le volume d’impressions fantômes a augmenté
La solution de Bcovery c’est :
- d’offrir aux éditeurs un outil de diagnostic pour déterminer la part de leurs impressions fantômes puis de récupérer et de monétiser à nouveau ces impressions (15 à 20%) sur la plupart des formats standards web et mobile
- d’utiliser un algorithme capable d’analyser instantanément le contenu et la structure HTML d’un emplacement publicitaire selon 42 critères (ex : l’analyse des blocs de l’espace publicitaire, les modifications apportées par la réponse publicitaire, les iframe éventuellement créés, la colorimétrie, la taille du placement, etc.)
In fine, il s’agit de créer un revenu incrémental à partir d’impressions initialement perdues.
Le ciblage sémantique : un levier de performance publicitaire à l’ère du coookie-less
Intervenant : Julie Walther, COO & Co-founder de Qwarry
Le ciblage contextuel a été relégué au second rang dès lors que les agences ont commencé à utiliser les cookies pour faire de l’hyper-segmentation et du retargeting”.
Or, dans un contexte où les cookies tiers sont désormais en voie de disparition, où la réglementation est devenue hostile à leur utilisation (RGPD, CCPA, CNIL) tandis que la défiance des internautes vis-à-vis de l’exploitation de leurs données personnelles grandit, le ciblage contextuel est en passe de retrouver ses lettres de noblesse.
D’après Qwarry qui propose un ciblage sémantique en s’appuyant sur les algorithmes et l’IA, “comprendre ce que sont en train de lire les utilisateurs permet en effet d’apprendre beaucoup sur les utilisateurs tout en s’affranchissant des données personnelles. Mais plus que de comprendre le contenu d’une page par le biais du keywording ou de l’analyse d’une url, la vraie pertinence, c’est de comprendre précisément son contenu, son sens, et les sentiment liés”.
Ce que permet aujourd’hui l’hyper-contextualisation grâce au ciblage sémantique.