L’AdTech Opti Digital publie une étude inédite sur la perception de la publicité digitale par les internautes français. Menée auprès de plusieurs segments d’âge, l’enquête explore leurs expériences et attentes sur les sites web, applications et réseaux sociaux.
L’objectif ? Aider les éditeurs à concilier expérience utilisateur et monétisation, dans un contexte où le trafic diminue, la fatigue publicitaire augmente et la valeur des CPM s’effrite, sous l’effet des nouveaux usages induits par l’IA et de la fragmentation des budgets publicitaires entre différents canaux.
PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE L’ÉTUDE:
Usage mobile massif et applications privilégiées
70 % des Français consultent du contenu éditorial sur mobile, avec une adoption particulièrement élevée chez les 18–34 ans, où elle atteint 89 %. Les applications sont le canal privilégié pour accéder à ce contenu, utilisées seules ou en complément des navigateurs par 80,3 % des lecteurs mobiles. Ces chiffres soulignent l’importance pour les éditeurs d’adapter non seulement le contenu, mais également l’expérience publicitaire à l’environnement applicatif.
Préférence modérée pour les réseaux sociaux
Seul un quart des répondants (25,5 %) estime que les publicités sont mieux intégrées sur les réseaux sociaux, un score légèrement inférieur à celui observé en Espagne ou au Royaume-Uni. De manière générale, 31,5 % des Français considèrent que l’expérience publicitaire est satisfaisante, que ce soit sur applications, sites web ou réseaux sociaux, sans distinction, tandis que 21,1 % jugent qu’aucun de ces supports n’offre une expérience publicitaire satisfaisante.
La publicité ciblée suscite moins d’enthousiasme
Lorsqu’on leur demande le type de publicités qu’ils préfèrent voir sur les sites web et applications, seulement 30,9 % des Français déclarent apprécier les annonces adaptées à leurs centres d’intérêt, contre 40 % en Espagne et 45 % au Royaume-Uni. Cette prudence peut s’expliquer par des réglementations plus strictes sur la protection des données en France, ainsi que par la volonté des internautes français de mieux contrôler le partage de leurs informations personnelles.
Moins d’intrusion et plus de contrôle
Près de 71,5 % des répondants déclarent quitter les sites web jugés trop chargés en publicités. Les 18–34 ans sont encore plus sensibles à ce phénomène, avec 82,1 % d’entre eux quittant les sites surchargés. Parallèlement, 42 % des Français souhaitent pouvoir fermer ou ignorer plus facilement les publicités, ce qui souligne la nécessité pour les éditeurs de réduire l’aspect disruptif des publicités tout en maintenant une monétisation efficace.
Pour découvrir d’autres données exclusives et mieux comprendre les attentes des internautes français en matière de publicité digitale, téléchargez le rapport complet d’Opti Digital.