Google pousse les éditeurs à adopter le Consent Mode V2, présenté comme une solution de repli pour continuer à modéliser les conversions publicitaires malgré un taux de consentement parfois faible. Mais sans un bandeau bien conçu et performant, cette modélisation reste un pis-aller.
1. Consentement modélisé ≠ données exploitables
Le Consent Mode V2 permet à Google de reconstituer des performances à partir de comportements anonymisés lorsque l’utilisateur n’a pas consenti. Mais ces données sont par définition incomplètes, et surtout, elles ne sont ni exploitables ni exportables par l’annonceur — elles restent enfermées dans l’écosystème Google.
« Le mode de consentement V2 n’a pas été conçu pour être un outil marketing, mais pour limiter la casse côté mesure. » — Axeptio
2. Une stratégie qui ne fonctionne qu’avec un bandeau efficace
Le meilleur moyen de ne pas dépendre uniquement de la modélisation, c’est d’optimiser le taux de consentement. Sans ça, le funnel de données est tronqué dès la première étape. Axeptio recommande ainsi de traiter le CMP comme un levier de performance, avec des tests UX et du wording pensé pour l’utilisateur.
« Il faut penser ‘data first-party’ dès l’entrée sur site. Sans consentement, pas d’exploitation. »
3. L’enjeu : reprendre la main sur la mesure et la valeur média
La promesse de Google avec le Consent Mode est séduisante, mais elle ne doit pas masquer la réalité : l’éditeur reste dépendant d’une boîte noire. Pour reprendre le contrôle, les éditeurs doivent travailler leur CMP comme une vraie brique business.
« Le vrai enjeu n’est pas de faire confiance à la modélisation, mais de construire une relation de confiance avec ses visiteurs. »
Pour en savoir plus : Consent Mode V2 et modélisation : de quoi parle-t-on ?