En 2025, quels sont les principaux défis que rencontrent les marques sur le plan de l’acquisition ?
Adrien Alioua : L’environnement est tendu. On observe une inflation réelle sur les CPC, des taux de conversion en baisse, et des paniers moyens stables. Le tout, avec des budgets marketing qui, eux, ne bougent pas. On doit donc revoir l’équation quantité/qualité. L’objectif n’est plus seulement de générer du volume, mais de capter des profils qui contribueront à un business plus durable.
Comment y parvenir ?
Tout part de la donnée. La donnée first party est notre socle pour cibler des audiences à plus forte valeur. Vient ensuite la personnalisation : il faut que les créas parlent à chaque utilisateur, qu’elles génèrent de l’interaction. Enfin, le parcours client est devenu omnicanal : on ne peut plus se limiter à Google. TikTok est désormais un moteur de recherche pour les jeunes générations, et les LLM redéfinissent déjà l’accès à l’information.
Justement, comment abordez-vous la mesure dans ce contexte ?
C’est l’un des grands enjeux. Il faut être capable de jauger l’efficacité des campagnes, d’objectiver le ROI. Cela passe par une expertise dans l’activation des leviers – digitaux comme offline – mais aussi par une méthode claire d’accompagnement, fondée sur la proactivité, le conseil et l’interprétation de la donnée.
Vous parlez de méthode. Comment cela se traduit-il concrètement chez Bespoke ?
Par trois piliers. D’abord, le conseil : chaque expert doit être capable d’émettre un avis sur la pertinence d’une créa ou la fiabilité d’un plan de tracking. Ensuite, la donnée : on travaille main dans la main avec nos clients pour exploiter leur data first party via des outils comme les CDP. Et enfin, l’innovation : que ce soit dans le choix des leviers ou la structuration des campagnes, on cherche sans cesse à réinventer nos approches.
Et la création dans tout cela ?
Elle est devenue un levier de performance à part entière. On collabore avec une équipe dédiée pour produire des assets qui allient inspiration et efficacité. Cela nous permet de générer plus d’engagement, plus d’interaction, donc plus de business pour nos clients.
Comment arbitrez-vous entre branding et performance ?
On ne les oppose pas. Même dans une campagne branding, notre logique reste orientée business. On y applique les best practices issues de la performance : des créas engageantes, un ciblage affiné basé sur la data first party, et une mesure rigoureuse, avec des KPIs adaptés à chaque niveau du funnel.
Pour retrouver la vidéo : https://youtu.be/kHlVq3ZYG74?si=4oDy8kJR_lFjHCl2