Face à la généralisation des ad-blockers et au durcissement des navigateurs sur le tracking, le server-side s’impose comme une réponse structurante. Son principe : reprendre le contrôle en internalisant la collecte de données dans un environnement sécurisé et maîtrisé.
1. Un modèle de collecte fondé sur le first-party
Contrairement au modèle traditionnel (client-side), où chaque partenaire charge ses scripts dans le navigateur, le server-side repose sur un schéma centralisé. Une seule balise envoie les données vers un serveur sous un sous-domaine du site, qui applique les règles de consentement avant de transmettre l’information aux plateformes concernées.
« Le server-side, c’est reprendre la main sur ses données, dans un cadre technique fiable et conforme. » — Axeptio
2. Une solution concrète face aux blocages de CMP
Certaines extensions bloquent les scripts tiers… y compris ceux des bandeaux de consentement. Résultat : pas de CMP affichée, pas de consentement obtenu, et un flou juridique pour l’éditeur. En hébergeant la CMP en first-party, ces blocages sont contournés : le bandeau s’affiche, la donnée est traitée en toute légalité.
« Sans CMP visible, il ne s’agit plus d’un refus, mais d’une absence de choix. Le server-side rétablit cette logique. »
3. Un atout fort pour les performances web… et le SEO
En transférant une partie des traitements côté serveur, le server-side allège considérablement les temps de chargement. Moins de scripts tiers, moins de conflits techniques, meilleure stabilité. Les Core Web Vitals s’en ressentent — avec, à la clé, un impact positif sur le SEO.
« Optimiser la collecte, c’est aussi optimiser l’expérience utilisateur. »
4. Des données perdues… que l’on peut récupérer
Ad-blockers, ITP, refus de consentement : une part croissante de trafic devient invisible pour les outils analytics. Le server-side permet de réintégrer une partie de ces visiteurs dans les analyses — jusqu’à 30 % de données en plus selon les cas.
« On redonne aux marques une souveraineté réelle sur leur capital data. » — Antoine Borowiak, Digitad
Pour aller plus loin, découvrez l’interview vidéo d’Antoine Borowiak, Consultant Tracking & Analytics chez Digitad, sur les bénéfices concrets du server-side : conformité, performance et qualité de la donnée.